Le confinement pour cause d’épidémie de coronavirus a une conséquence inattendue sur le prix de certains biens de consommation. C’est notamment le cas pour les imprimantes et cartouches d’encre dont le prix à fortement augmenté en l’espace de 3 semaines.
Alors, le tarif des imprimantes et cartouches sera-t-il prochainement encadré ?
Sommaire
Jet d’encre ou laser, +13% en trois semaines
A cause du confinement, l’imprimante est devenue l’un des biens d’équipement les plus indispensables. En effet, elle permet à bon nombre de salariés de pouvoir travailler chez eux en télétravail, mais également d’imprimer une ordonnance ou encore une attestation de déplacement dérogatoire pour faire des courses.
Face à cette augmentation de la demande, les prix partent également vers le haut.
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Plus forte hausse pour les imprimantes
Comme pour le gel hydroalcoolique ou les masques respiratoires, faudra-t-il que le gouvernement intervienne pour encadrer la vente, pour freiner la hausse des étiquettes et éviter la pénurie ?
Si l’on n’en est pas encore là, l’association de défense des consommateurs UFC-Que Choisir s’inquiète de la flambée que connaissent actuellement les prixl. Ainsi, pour Grégory Caret qui travaille pour cette structure, les étiquettes ont enregistré une hausse moyenne de +13% depuis le 15 mars.
Et il y a de quoi s’inquiéter car une telle hausse en l’espace que quelques jours seulement est totalement inédit.
Les cartouches d’encre toujours plus chères
De manière logique, la demande en cartouche d’encre et en toner laser augmente elle-aussi. Ce consommable étant une véritable poule aux œufs d’or pour les fabricants, les prix grimpent également, mais dans une moindre mesure. En effet, selon les observateurs, une cartouche coûte en moyenne entre +7% et +9% plus cher qu’il y a trois semaines.
Pour mémoire, on vous rappelle notre bon plan du moment. Vous pouvez trouver des cartouches d’encre et du toner laser moins cher grâce à cette entreprise basée à Saint-Nazaire (Bretagne). Il n’y a pas que Amazon pour se fournir !
Fnac, Amazon, Leclerc, à qui profite cette flambée ?
Une fois encore, c’est le pouvoir d’achat des Français qui se réduit un peu plus. Alors, en pleine crise de Covid-19, à qui peut-on attribuer cette augmentation ? Marketplace, marchands en ligne, plateforme de ecommerce, à qui profite-t-elle ?
Des stocks qui s’amenuisent
Il est probable que cela puisse effectivement profiter à certains ecommerçants peu scrupuleux, mais ce n’est probablement pas le cas. La raison est toute autre et serait due aux problèmes d’approvisionnement. En effet, comme la plupart des biens de consommation actuellement disponibles en France, ceux-ci sont fabriqués en Asie, et plus particulièrement en Chine. Or, là-bas aussi la pandémie fait rage et la majorité des sites de production sont à l’arrêt.
De fait, les stocks s’amenuisent et les consommateurs français sont obligés de se contenter de ce qui reste, c’est-à-dire de modèles multifonctions ou sans fil (wifi) souvent plus coûteux, d’où un tarif moyen en hausse. Ce n’est pas encore la pénurie, mais comme pour les préservatifs ou d’autres produits, il ne faudrait pas que le confinement total perdure trop longtemps.
En revanche, en ce qui concerne les cartouches noir et blanc ou couleur, rien ne justifie la hausse, si ce n’est le jeu de l’offre et de la demande.
Les principaux acteurs de la vente en ligne attentifs
Du côté des marchands en ligne les plus connus, de manière générale, ils sont vigilants pour éviter les abus.
Ainsi, Fnac, Darty et Boulanger indiquent de pas avoir constaté une hausse anormale sur leur top ventes. Pour autant, les trois enseignes se réservent le droit de suspendre la vente de certains produits s’il y a des abus.
Du côté de chez Amazon, même son de cloche. Tous les abus sont immédiatement sanctionnés par un retrait de la vente. Toutefois, le numéro 1 de la vente en ligne souligne que les vendeurs sont libres de fixer leurs prix comme ils l’entendent, du moment qu’ils restent compétitifs.