Alors qu’en France et en Europe, les vacanciers pensent à prendre une assistance voyage en cas de nécessité, les Belges font quant à eux figure d’exception. En effet, ils sont moins de la moitié à partir pour leurs vacances hors des frontières en s’étant soucier des accidents et pépins multiples que la vie peut leur réserver, y compris pendant leurs congés.
Des chiffres inquiétants
Quand on part à l’étranger, il semble évident souscrire à une assurance couvrant aussi bien un accident de voiture, qu’une hospitalisation faisant suite à une chute par exemple lors d’une pratique sportive ou tout autre incident pouvant survenir.
A priori, ce n’est pas le cas des Belges, tout du moins si on en croit l’infographie réalisée par le bureau d’études GFK auprès de 2750 personnes (Source : https://www.lavenir.net/cnt/dmf20150318_00618278).
Les Belges ont pourtant en moyenne 4 contrats d’assurance (voiture, habitation, animaux, complémentaire santé, etc) les couvrant parfaitement sur leur territoire national. Mais dès qu’ils mettent le pied à l’étranger, ce qui leur arrive au moins une fois par an pour 73% d’entre eux, ils sont moins de la moitié à être protégés.
Quand on les interroge sur les raisons qui font qu’il n’ont aucune assistance voyage, voici leurs réponses :
- 40% pensent qu’ils ne voyagent pas assez
- 30% pensent que leur mutuelle est suffisante
- 20% affirment de pas avoir besoin d’une quelconque assistance.
Or, rien qu’en cas de panne de voiture sur le sol français, le remorquage et dépannage du véhicule coûte en moyenne 540 euros, soit bien plus que la cotisation demandée. Pire, l’addition peut très fine atteindre des sommets vertigineux en cas d’hospitalisation, de dégâts des eaux dans le logement loué ou de perte des bagages.
Des chiffres orientés ?
Comme pour beaucoup d’infographies, il est possible d’orienter les résultats à sa convenance. Ceux-ci étant particulièrement surprenants et commandés par Tourig, une compagnie d’assurances justement spécialisée dans les assistances voyage, nous avons contacté au hasard un assureur à la Louvière.
Selon ce cabinet, effectivement
« … les assurés pensent pour beaucoup que les nombreux contrats auxquels ils ont souscrits les protègent également hors du pays. Les autres le font par choix, pour pouvoir s’offrir de plus belles vacances, mais c’est une pratique très risquée. »
Enfin seuls 30% des interrogés ont su dire s’ils étaient couverts contre la perte de leurs effets personnels. C’est peu mais, vous-même, sauriez-vous également répondre à cette question ?