Dans le cadre du projet de loi relatif à l’artisanat, au commerce et aux très petites entreprises, les soldes flottants seront supprimés à compter du 1er janvier 2015. Une annonce faite en toute discrétion et qui concerne pourtant les consommateurs que nous sommes.
La contrepartie
Instaurés par la loi de modernisation de l’économie (LME) en août 2008, les soldes flottants correspondaient à deux semaines supplémentaires de soldes que tout commerçant pouvait instaurer dans l’année sous réserve de quelques conditions à respecter.
Ils ont été créés dans le but de stimuler la concurrence et de faire chuter les prix de vente. Objectif atteint, mais sans pour autant que les commerçants traditionnels et virtuels n’aient des volumes de vente plus importants.
Dans le cadre du projet de loi relatif à l’artisanat, au commerce et aux très petites entreprises discuté courant juin, la Parlement a donc pris la décision de faire disparaître les soldes flottants. En contrepartie, la durée des soldes sera allongée d’une semaine, soit six au lieu de cinq.
Le consommateur perdant ?
Oui et non. Certes, pour tous, les soldes sont une aubaine. C’est le moment parfait pour profiter de stocks vendus à prix coutants ou même à perte. Donc, de prime abord, on peut penser que c’est encore un coup dur pour le portefeuille.
En réalité, noyés au milieu des ventes flash, des ventes privées, des promotions et autres codes de réduction qui fleurissent un peu partout, les soldes flottants n’avaient plus grand intérêt. Il est en effet facile de trouver des affaires tout aussi intéressantes tout au long de l’année.
De plus, maintenant que les prix sont bas et que les enseignes se disputent plus âprement que jamais les faveurs des consommateurs, et ce aussi bien pour le prêt-à-porter, les produits high tech ou même tout ce qui est loisir, ils ne sont pas prêts de remonter de si tôt.
En revanche, prolonger les soldes d’hiver de 7 jours supplémentaires risque fort de ne rien apporter, ni aux consommateurs, ni aux boutiques.